Prix et qualité des produits de grande consommation : Des irrégularités sur le terrain
Le 25 mai 2016, la Direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes a débuté le contrôle « Ramadan 2016 », dans les supers marchés, et les boutiques de Ouagadougou. L’objectif est de s’assurer du respect de la règlementation en matière de prix, de facturation, de l’information du consommateur et de la qualité. Cette sortie a permis de déceler des pratiques illicites de commerce, notamment le non affichage de prix et la vente de produits périmés.
La direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes (DGCRF) veut s’assurer de la mise en œuvre effective des mesures prises par le Cadre de concertation tripartite sur les produits de grande consommation, le 26 avril dernier. « Ces mesures visaient à la réduction des produits de grande consommation », a déclaré le DGCRF, Abdoulaye Domboué Coulibaly. Pour ce faire, elle a initié une sortie de terrain, le mercredi 25 mai 2016 à Ouagadougou.
Parmi les produits concernés par ce contrôle, on peut citer, entre autres, le riz, l’huile alimentaire, le sucre, le lait, le savon, la farine de froment et le gaz butane.
Les opérateurs économiques qui ne se conformeraient pas aux nouvelles mesures « seront sanctionnés par des peines d’amende pouvant aller jusqu’à 5.000.000 FCFA », a assuré le DG CRF.
Le contrôle a consisté à vérifier le respect des marges et prix par l’Etat, l’indication du prix de vente maximum autorisé par les grossistes, des règles relatives à la facturation, à la publication des prix, entre autres. L’alimentation de renom située à la Patte d’Oie est la première destination de la mission du DGCRF conduite par Lobran Somé. Aussitôt situé sur l’objet de la présence des visiteurs, le deuxième responsable, Prosper Nikiéma a conduit les invités au niveau des rayons du sucre, lait, huile, riz et du savon pour le contrôle.
Sur instruction de M. Somé, vérificateur des prix et chef d’équipe, celui-ci décline les quantités et les prix des différents produits. Tout cela est consigné sur un document par Saïdou Kazienga.
« Ici on a pu constater que tout était affiché. Les dates de péremptions et les quelques échantillons qu’on a pu contrôler, répondaient aussi aux normes » a signifié M. Somé.
Des irrégularités constatées de part et d’autres
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