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Situation sécuritaire au Burkina : Pour le MBDHP, « Trop, c’est trop »

Le 03 mars 2017, une attaque perpétrée à Kourfayel, à quelques encablures de Djibo, dans la province du Soum a, de nouveau, endeuillé le peuple burkinabè et tout particulièrement les familles et les proches de Salifou BADINI et de Issa TAMBOURA.

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En ces moments particulièrement douloureux, le MBDHP présente ses condoléances les plus attristées aux parents et amis des victimes ainsi qu’à la grande famille enseignante du Burkina.

Cette énième attaque intervenue dans le sahel burkinabè pose un véritable défi pour le système de sécurité de notre pays. Elle révèle clairement les carences de ce système et met en exergue la nécessité d’une action politique soutenue pour rendre effectif le droit à la sécurité au profit de tous les Burkinabè, des villes comme des campagnes.

Rien que ces six (6) deniers mois, les attaques terroristes se sont multipliées dans le pays, endeuillant de nombreuses familles et plongeant des millions de burkinabè de la zone nord dans une insécurité sans précédent.

Ainsi et à titre non exhaustif :
  le 12 octobre 2016, un détachement militaire à Intangom, dans la province de l’Oudalan, a été attaqué, occasionnant la mort de quatre (04) soldats et de deux (02) civils ;
  le 12 novembre 2016, un Imam a été froidement abattu à Djibo par deux hommes armés ;
  le 16 décembre 2016, un détachement du groupement des forces anti-terroristes (GFAT) subissait une attaque à Nassoumbou (situé à 45 kilomètres de Djibo), causant la mort de douze (12) soldats ;
  dans la nuit du 1er janvier 2017, le sieur Mamoudou DICKO, a été abattu au secteur 5 de Djibo. La même nuit, Hamidou TAMBOURA, imam à Sibé, village de la commune de Tongomayel était, lui aussi assassiné lors d’une seconde attaque. ;
  le 04 février 2017, Abdoulaye DICKO, conseiller municipal du village de Soboulé dans la province du Soum et son fils ont été abattus à Yorsala, village situé à 45 km de Titao, dans la région du Nord ; les assaillants ont également blessé un enfant de cinq (05) ans du même conseiller ;
  dans la nuit du 27 au 28 février 2017, les commissariats de police et les mairies de Baraboulé et Tongomayel ainsi que la mairie de Diguel ont été attaqués avec comme bilan, un civil blessé, des motos et des bâtiments incendiés.

La récurrence de tels évènements malheureux, leur proximité dans le temps et leur extrême gravité, indiquent clairement que le sahel burkinabè échappe progressivement au contrôle de l’Etat, incapable d’y assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.

Cette situation appelle, en urgence, à l’élaboration et à la mise en œuvre d’une véritable politique efficace de lutte contre le terrorisme et toutes les autres formes d’extrémisme violent.

Régulièrement subis par notre pays depuis plus d’une année, de tels actes odieux, surviennent dans un environnement sous régional particulièrement hostile et difficile, caractérisé par une invasion tous azimuts de la zone sahélo-saharienne par divers groupes terroristes à multiples facettes et ce malgré les "amicales" opérations Serval, Barkhane, etc., sensées nous protéger contre les djihadistes.

Trop c’est trop !

Le MBDHP tient à rappeler que la sécurité est un droit garanti par les instruments juridiques de protection des droits humains. L’Etat en est le principal garant et ne saurait déléguer sa responsabilité à des puissances étrangères. Il est donc temps que nos autorités se défassent, enfin, de cette sinistre accoutumance à des décomptes macabres de morts et de blessés, suivis de discours de circonstance et de décorations à titre posthume.

C’est pourquoi, le MBDHP :
1. Invite instamment le gouvernement à :
  assumer en toute responsabilité son rôle régalien de sécurisation de l’ensemble du territoire national et de protection des personnes et de leurs biens ;

  équiper les forces de défense et de sécurité en moyens nécessaires, suffisants et adéquats, en vue d’accroître leurs capacités d’investigations et d’actions ;

  veiller, dans ce contexte de lutte contre le terrorisme, à conformer les pratiques des forces de sécurité aux principes des droits humains et aux règles de l’Etat de droit ;

  Œuvrer, pour le moyen et long terme, à la conception et à la mise en œuvre d’une véritable politique de développement harmonieux et équitable de l’ensemble des régions du Burkina, à l’effet de dissiper chez les populations tout sentiment d’abandon ou de délaissement.

http://lefaso.net/spip.php?article76129


13/03/2017
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Table ronde sur le financement du PNDES : Paul Kaba Thiéba présente les résultats à la presse

Dix jours après la conférence des partenaires sur le financement du plan national de développement économique et social (PNDES), le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba était ce lundi 19 décembre 2016 face à la presse pour parler des résultats de cette table-ronde qui s’est tenue à Paris.

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A Paris, le gouvernement burkinabè a obtenu des bailleurs de fonds des promesses de financement du PNDES à hauteur de 18 000 milliards de CFA. Un succès que le Premier ministre Paul Kaba Thiéba avait mis au compte de la crédibilité retrouvée du Burkina après les crises qu’il a traversées depuis octobre 2014. De retour au pays, le chef du gouvernement a réaffirmé la détermination de son gouvernement à mettre les bouchées doubles pour matérialiser les promesses faites à Paris car « Burkina Faso is back and opened for business ». C’était au cours d’un point de presse animée, lundi soir à la direction générale de la coopération (DGCOOP), avec Mme le ministre de l’économie, des finances et du développement et le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso.

Pour un endettement mesuré

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« Notre ambition n’était pas de revenir de Paris avec des chèques ou de la liquidité, mais d’obtenir un engagement des partenaires techniques et financiers pour accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre du PNDES », a précisé Paul Kaba Thiéba avant d’énumérer les secteurs qui ont suscité de l’intérêt pour les bailleurs de fonds : l’énergie en tête, ensuite l’agro-alimentaire, les infrastructures, les transports, l’agriculture, l’eau, l’environnement, l’habitat, la santé, l’éducation.

Certes les promesses qui se chiffrent à plus de 18 000 milliards de francs CFA, représentent 330% du besoin de financement initial du PNDES (5 570 milliards de francs CFA), mais le Premier ministre burkinabè a rappelé que la politique du gouvernement, c’est de privilégier d’abord les dons, ensuite les financements concessionnels, le partenariat public-privé. « Jamais mon gouvernement ne va se lancer dans une politique d’endettement irresponsable de nature à mettre en péril la souveraineté de la dette publique, la viabilité du cadre macro-économique du Burkina Faso. Nous allons nous endetter toujours de manière mesurée, de manière calculée », a-t-il déclaré.

Accélérer la réalisation des études de faisabilité des projets

Et d’ajouter que « quel que soit l’ampleur du financement extérieur, le Burkina Faso maintiendra son engagement que les 63,8% du financement du PNDES soit des ressources propres ». Et pour y arriver, Paul Kaba Thiéba compte sur le civisme fiscal du peuple burkinabè, la poursuite de certaines réformes et la prise de mesures jugées « concrètes » notamment « le renforcement de la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, l’élargissement de l’assiette fiscale et l’amélioration de l’administration fiscale par des systèmes fiscaux modernisés et progressifs ».

83 projets structurants seront mis en œuvre dans le cadre du PNDES. Mais tous ne sont pas encore bien ficelés. Conscient que la mise en œuvre réussie du Plan passe par une bonne exécution desdits projets, le Premier ministre a signifié que ceux « n’ayant pas atteint un niveau de maturité feront l’objet d’un processus accéléré de réalisation des études de faisabilité ». Et en 2017, le Fonds national des études de préparation des projets et programmes (FONEPP) recevra, à en croire le Premier ministre, une dotation budgétaire de 5 milliards de francs CFA.

Les organes et instances du PNDES

Pour ce qui est du suivi-évaluation, le gouvernement dit accorder également une attention particulière au sujet. A cet effet, un décret adopté en novembre dernier par le conseil des ministres définit les organes et instances avec en tête le comité national du pilotage du PNDES piloté par Paul Kaba Thiéba, lequel sera appuyé par un comité technique national sous la coupe du secrétaire général du Premier ministère. A tout cela s’ajoute le secrétariat permanent du PNDES, rattaché également au Premier ministère chargé de coordonner l’ensemble du dispositif de suivi-évaluation. Rappelons que le secrétariat permanent de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), l’ainé du PNDES, était rattaché au ministère de l’économie et des finances. Enfin, Paul Kaba Thiéba a indiqué que des cadres sectorielles de dialogue et des cadres régionaux de dialogue permettront d’assurer le pilotage du plan.

La sécurité, une priorité

La sécurité étant une condition sine qua non pour ne pas épouvanter les investisseurs privés et leurs enveloppes, le Premier ministre burkinabè a rassuré que « le président du Faso ne dort pas un seul jour, une seule seconde pour la sécurité des Burkinabè » et que le gouvernement reste déterminé à prendre toutes les mesures pour essayer d’éradiquer, d’endiguer la menace terroriste. « Les terroristes ne nous terroriseront pas et nous ferons tout pour les en empêcher », a-t-il conclu. http://lefaso.net/spip.php?article74817


20/12/2016
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Dossier Norbert Zongo : 18 ans après, le peuple réclame justice

13 décembre 1998 – 13 décembre 2016. Voilà maintenant 18 ans que le journaliste d’investigation Norbert Zongo et ses trois compagnons d’infortune ont été assassinés sur la route de Sapouy. Un drame qui rappelle les épisodes sombres du régime Compaoré et de l’embrigadement de la justice burkinabè. Cette année, tout comme en 2015, la Coalition contre la vie chère (CCVC) et le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) sont montés au créneau pour dénoncer l’impunité et le silence « radio » dans le traitement du dossier et celui des victimes de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et de la résistance au putsch de septembre 2015.

 

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Ouagadougou, cimetière municipal de Gounghin. Il est 7h00. Les proches de Norbert Zongo et de ses trois compagnons, Blaise Ilboudo, Ablassé Nikièma et Ernest Zongo, sont déjà mobilisés pour rendre hommage aux disparus et réitérer leur détermination à se battre sans relâche pour que justice soit rendue. La douleur se déchiffre sur chaque visage, jeune comme ridé. Des bougies sont allumées et disposées sur les tombes. Vient l’heure de la prière. L’on implore le Saint esprit pour qu’il éclaire le dossier afin qu’enfants, épouses, frères, sœurs, pères et mères sachent enfin ce qui s’est passé ce dimanche 13 décembre 1998. Après ce dialogue intérieur avec Dieu, quelques responsables syndicaux arrivent sur les lieux. Chrysogone Zougmoré de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère (CCVC) et Bassolma Bazié de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B). Me Bénéwendé Stanislas Sankara, vice-président de l’assemblée nationale est également présent. Après le recueillement et le dépôt de gerbe de fleurs sur les cinq tombes (la tombe de Flavien Nébié y compris, NDLR), Guézouma Sanogo livre le message de l’Association des journalistes du Burkina (AJB).

 

Une honte

Dans ce message, l’AJB rappelle que le pouvoir de Blaise Compaoré, sous lequel le crime a été perpétré a usé « du mensonge, du dilatoire, du déni de justice pour empêcher que la lumière ne soit faite cet assassinat ». « Certes ton dossier a été rouvert, une rue t’a été dédiée, trois suspects identifiés par la commission d’enquête indépendante ont été inculpés mais ton dossier n’a pas été jugé », a regretté Guézouma Sanogo. Et d’ajouter « Tout ça c’est bien mais c’est la vérité et la justice que le peuple demande. Tant qu’il n’y aura pas vérité, nous allons continuer à clamer que c’est une honte pour ce pays, pour ces personnes qui mentent chaque jour au peuple ».

Une marche contre l’impunité

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Il est neuf heures moins le quart. Des manifestants prennent d’assaut peu à peu la place de la Nation pour une marche-meeting. Des slogans propres aux mouvements syndicaux sont entonnés. Quelques artistes engagés d’inspiration reggae font monter le mercure sous l’admiration des jeunes portant par ci et par là des banderoles rouges. A 9h51, les responsables syndicaux donnent le ton et c’est parti pour 45 minutes de marche de la place de la Nation en passant par le rond-point des Nations Unis, les avenues Kwamé N’Krumah, de la Cathédrale, Bassawarga pour revenir au point de départ. Durant le trajet, des usagers de la route se demandent bien ce qu’il se passe. Certains ont pensé qu’il s’agissait d’une marche de soutien à l’activiste Naïm Touré, détenu depuis hier (lundi 12 décembre) par la gendarmerie pour avoir posté sur les réseaux sociaux des informations sur l’état de santé de l’ex-membre du RSP, Moussa Nébié, détenu à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA). D’ailleurs sur la place de la Nation, des jeunes distribuaient des tracts pour exiger la libération de ce jeune activiste, « au nom de la liberté d’expression ».

L’impunité a la peau dure mais…

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Dans leur message conjoint lu par Chrysogone Zougmoré, la Coalition contre la vie chère (CCVC) et le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) n’ont pas mâché leurs mots à l’endroit du pouvoir en place qu’ils comparent avec celui de Blaise Compaoré. « Il apparaît aujourd’hui plus qu’évident que le traitement des dossiers de crimes de sang et de crimes économiques connaît les mêmes misères que sous le règne du CDP de Blaise Compaoré. Comme si les nouveaux anciens acteurs de premier plan de la scène politique avaient des choses à se reprocher et donc à cacher ».


14/12/2016
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NDI : Des femmes et des jeunes des partis politiques à l’école de la communication politique

Ce lundi 7 novembre 2016 s’est ouvert à Ouagadougou, un atelier de formation des femmes et des jeunes des partis politiques sous le thème « Communication politique et plaidoyer pour une participation efficace à la vie politique ». Cette formation organisée par le National Democratic Institute (NDI) avec le soutien de la Coopération suisse se déroulera les 7 et 8 novembre et les 10 et 11 novembre 2016.

 

 

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Cet atelier de formation des femmes et des jeunes des partis politiques entre dans le cadre du programme « Soutenir les femmes et les jeunes des partis pour contribuer à des processus politiques plus inclusifs et réactifs » lancé en mars 2016 par le National Democratic Institute (NDI). Cette première session de formation concerne six partis politiques et devrait permettre aux participants de « bâtir et consolider les acquis de leurs partis politiques dans l’animation de la vie publique, la participation aux suffrages et la conquête du pouvoir pacifiquement et de façon responsable. », à en croire Aminata Faye Kassé, directrice pays du NDI. Il est prévu d’autres sessions de formations au profit d’autres partis politiques.

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Les 7 et 8 novembre, la formation concernera les femmes et les 10 et 11 novembre 2016, ce sera au tour des jeunes d’être formés sur plusieurs thématiques dont entre autres, les fondamentaux de la communication politique, les canaux de la communication politique, la communication politique et les réseaux sociaux, la communication de crise, le story telling, le media training, le plaidoyer.

Ces formations visent à renforcer les capacités des jeunes et des femmes afin qu’ils soient plus aptes à jouer leur rôle au sein de leurs formations politiques. Aminata Faye Kassé, estime en effet que « si les femmes et les jeunes membres des partis politiques assument des rôles plus efficaces et éminents au sein de leurs partis respectifs, les partis deviendront plus inclusifs et sensibles à tous les segments de la société. »

 


08/11/2016
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Burkina international : Un colloque international pour la relance économique

C’est en vue de trouver des réponses pertinentes dans le cadre de la relance économique du Burkina Faso que l’association « Burkina International » a initié un colloque international. La cérémonie d’ouverture a eu lieu le 10 octobre 2016 à Ouagadougou.

 

C’est sous le thème : « La contribution des acteurs du secteur privé pour la relance économique dans le cadre du PNDES (Plan national de développement économique et social) : Enjeux et mécanismes d’un partenariat gagnant-gagnant », que s’est ouvert le colloque international de « Burkina International ».

Placé sous le haut patronage du président du Faso, Roch Kaboré le programme prévoit deux jours de travaux sous forme de panels et de communications, donnés par des membres du gouvernement ; des experts nationaux et internationaux. A travers trois grands axes que sont : La politique économique et les reformes ; Les facteurs de production et de la compétitivité ; Le financement des projets et des entreprises ; Les relations secteur privé et pouvoirs publics pour la relance économique.

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Parlant des sommités qui sont chargées d’animer les panels, le président du « Think Tank Burkina International », Harouna Kaboré les qualifiera de « melting pot intellectuel » chargé de « réfléchir sur les mécanismes de contribution du secteur privé dans la relance économique post insurrectionnelle ». Une relance économique attendue par le peuple qui a « la foi profonde en une espérance ».

Il a aussi fait cas des indicateurs économiques du pays qui traduisent « une réalité socio-économique alarmante ». Et le président Kaboré de prendre en exemple le PIB du pays estimé en 2015 à 11,3 milliards de dollars, pour presque 18 millions d’habitants soit un PIB par tête d’habitant de 631,372 dollars par an, classant du coup le Burkina parmi les pays les plus pauvres du monde. De même, 55,3% des Burkinabè vivaient en 2009 sous le seuil de la pauvreté selon la banque mondiale tandis que le taux de chômage était de 14,1% en 2014 chez les jeunes actifs avec un emploi précaire pour ceux d’entre eux qui avaient la chance d’en avoir (source INSD). Alors que « la masse salariale de l’Etat dépasse actuellement la limite fixée par les normes communautaires » a-t-il fait savoir.

Le président du « Think Tank » est revenu sur l’élection du président, Roch Kaboré a qui les Burkinabè ont placé leur confiance « pour voir résorber cette situation socio-économique inquiétante et fournir des perspectives d’avenir plus rassurant ». Et c’est pour relever ce défi que le PNDES a été adopté en juillet dernier. Un programme ambitieux selon le président de « Burkina International » qui est le nouveau référentiel du développement économique du pays pour l’horizon 2016-2020 et qui se chiffre à plus de 15 000 milliards CFA. Il est structuré sur trois grands axes stratégiques : la réforme des institutions et la modernisation de l’administration ; le développement du capital humain et la dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et les emplois.

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Le secteur privé au cœur de la relance économique du Burkina Faso

http://lefaso.net/spip.php?article73552


12/10/2016
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