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Crash du vol AH 5017 d’Air Algérie : Ultime hommage à la Famille Ouédraogo à Rouans en FranceLe crash du vol AH 5017 d’Air Algérie, survenu le 24 juillet 2014 au Mali, a décimé une famille entière, la famille OUEDRAOGO, établie dans la région nantaise. To

www.lefaso.net mardi 13 Janvier 2015

Le crash du vol AH 5017 d’Air Algérie, survenu le 24 juillet 2014 au Mali, a décimé une famille entière, la famille OUEDRAOGO, établie dans la région nantaise. Tous les membres, six au total, ont péri dans le crash. Un ultime hommage leur a été rendu le samedi 20 décembre. 

 

Crash du vol AH 5017 d’Air Algérie : Ultime hommage à la Famille Ouédraogo à Rouans en France

Compassion et sympathie. Ces deux mots résument le sentiment de plusieurs centaines de personnes, surtout des habitants de la Commune de Messan (Département de la Loire Atlantique) dont est originaire la famille. La famille Ouédraogo n’était pas seulement une famille ordinaire sans histoire, c’était une famille sympathique. Dans la foule compatissante, l’Ambassadeur du Burkina Faso en France et son épouse, des amis et une forte communauté burkinabè, venus rendre un dernier hommage à la famille OUEDRAOAGO.

Au funérarium de Rouans, où les proches de la famille se sont retrouvés pour la levée des corps, la juxtaposition des cercueils des enfants Elora (7 ans), Samson (14 ans), Noah (15 ans), Vinciana (22 ans) et des parents, Maryse et Seydou ne manque pas de susciter le sentiment d’un drame absolu !
Seydou, frère de Djénéba Koussikana/Ouédraogo et oncle du jeune Rivel Koussikana également victime du crash et inhumé le 13 décembre à Argenteuil en région parisienne, s’est installé dans la région nantaise en 1986, puis a fondé une famille avec Maryse. De cette union, naitront les 04 enfants.

L’enracinement de la famille Ouédraogo à la fois dans les cultures française et burkinabè, a fait d’elle une passerelle entre les deux mondes. Les enfants, très attachés au lien du cordon ombilical avec le Burkina Faso, pays d’origine du père, en étaient des acteurs convaincus. Vinciana, par exemple, se promettait, une fois ses études d’infirmière terminées, de mettre son expérience au service de son pays natal. Hélas ! Le destin en a décidé autrement. Ni elle, ni aucun membre de sa famille ne reverront plus jamais le Burkina



14/01/2015
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