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l'actualité nationale


Couverture médiatique de la campagne électorale : Le CSC et les responsables des médias pour les derniers réglages

A jour j – 24 du démarrage de la campagne électorale, l’instance de régulation des médias au Burkina a convié les journalistes pour des échanges. La rencontre qui s’est déroulée dans la matinée du 26 Août à Ouagadougou visait à préparer les responsables des média pour une bonne couverture médiatique des élections présidentielle et législatives du 11 octobre 2015. La cérémonie d’ouverture a été présidée par la présidente du conseil supérieur de la communication (CSC), Nathalie Somé.

Couverture médiatique de la campagne électorale : Le CSC et les responsables des médias pour les derniers réglages Les hommes des médias auront fort à faire, avec les élections couplées du 11 octobre prochain, qui de l’avis de beaucoup seront les plus ouvertes et les plus disputées de l’histoire du Burkina Faso. Ils se doivent donc de bien se préparer pour mieux jouer leur rôle d’information de façon professionnelle. Ils seront au cœur de la campagne pour relayer le discours électoral, le faire vivre au public de bout en bout.

C’est pour faire respecter deux principes cardinaux de l’institution, c’est à dire, l’égalité d’accès aux médias publics des candidats ou partis politiques en lice et le respect du pluralisme et de l’équilibre de l’information dans les média tant publics que privés, que le CSC a initié cette rencontre avec les responsables des médias sous le thème, « la régulation de l’information en période électorale ». Les participants ont ainsi échangé autour de ces principes pour en avoir une commune compréhension.

Cette rencontre avec les responsables de media de l’avis de la présidente du CSC répondait donc à cet impératif. « Si les campagnes électorales sont par excellence des périodes d’effervescence politique, caractérisées par des joutes oratoires et parfois des excès langagiers, la responsabilité sociale du journaliste l’oblige à tempérer ce discours dans le traitement de l’information » a-t-elle dit avant d’ajouter que du professionnalisme des média dépendent la paix et la cohésion sociale.

Deux communications sous forme de panels ont donc servi de base d’échanges. « Les prérogatives du CSC en matière de régulation de l’information électorale et le dispositif organisationnel des élections présidentielle et législatives de 2015 » puis « les mécanismes du monitoring interne des médias en période électorale et les attentes du CSC pour une bonne gestion de la couverture médiatique des élections couplées du 11 octobre 2015 ».

 


27/08/2015
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Les contes d’Issaka SONDÉ : Le peuple de Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacré 4ème partie : La montée des eaux troubles

Une fois de plus, la traversée du fleuve sacré a failli être entravée par les forces maléfiques profondément tapis dans les zones sombres obscures du royaume. Pour la troisième fois depuis le début de la traversée, le bateau a tangué sous la montée brusque des eaux troubles du fleuve. Pour rappel, il y a déjà 9 mois, le peuple souverain du Sofa Kiburna s’était résolument engagé sur la traversée du fleuve sacré à destination de là où plus rien ne devrait être comme avant.

Les contes d’Issaka SONDÉ : Le peuple de Sofa Kiburna et la traversée du fleuve sacréSa majesté Naaba Laibse avait lâché le trône après 27 ans de règne sans partage, mais point de prince héritier, point de successeur désigné. Sa Majesté n’y avait jamais songé fort convaincu que, son pouvoir était divin et que seule la mort l’en priverait. Erreur d’appréciation hélas ! Il venait d’apprendre à ses dépens que, si "en France, comme en Amérique jamais une marche n’a changé une loi ", au Sofa Kiburna, une marche pouvait au moins empêcher de modifier un article de la constitution et de faire fuir un roi en pleine journée.

Naaba Laibsé hors du royaume, mais en lieu sûr, aux bons soins des beaux parents, trois jours d’incertitudes, de flottement et d’angoisses se succédèrent au Sofa Kiburna. De nombreux prétendants affichèrent leurs ambitions pour être roi à la place du roi. Couyaba Diza, convaincu de sa puissance, encouragé et soutenu par ses compères du PSR (Parrains de la Sécurité du Roi), à force de ruse, de manœuvres et d’intimidations, avait fini par s’imposer, au détriment de trois autres prétendants déclarés : Eronoh Orraté, la princesse de Tougan Ersé Narsa et le général à la retraite Mékoua Guélou. Mais, c’était sans compter avec la méfiance et la réticence des gens du CFOP, de la société civile, du Collectif des Etats Domptés, Exploités, Appauvris et Opprimés (CEDEAO) et de la communauté internationale.

Après 21 jours de règne, Kouyaba Diza fut contraint de céder le trône à Mba Chelmi. De numéro un, il était devenu le numéro deux du royaume ; du palais de Kosyam, il a intégré le palais de Koulouba.

Très rapidement, les petits plats ont été mis dans les grands et l’embarcation du peuple du Sofa Kiburna à destination de là où plus rien ne devrait être comme avant s’est faite en toute sérénité. Mba Chelmi comme capitaine de bord et Kouyaba Diza au gouvernail, le bateau leva l’ancre. Quoi qu’il arrive, la traversée du fleuve ne devrait dépasser une année. L’arrivée a été prévue de commun accord pour le 11 Octobre 2015. Pour la traversée, seule la durée était prévue et connue avec certitude. Les autres paramètres notamment la profondeur du fleuve, la nature de la flore et de la faune fluviales étaient à géométries variables. Cependant, l’optimisme était de mise et le Sofa Kiburna a reçu des félicitations planétaires pour avoir réussi en un tour de bras, là où beaucoup de nations s’étaient cassées les pieds et avaient mis des années avant de se remettre en route.

Sa majesté Mba Chelmi fraichement intronisé prit les rênes de la traversée. Le jour même de son intronisation, il avait déclaré qu’au nom de la réconciliation nationale, il avait décidé, par le fait du prince, que les investigations pour identifier le corps du président Thomas Sankara, ne seraient plus assujetties à une décision de justice, mais seraient du ressort du gouvernement. Cela lui valut des applaudissements nourris de la foule mais surtout de l’homme à la barbichette qui en avait fait son cheval de bataille.

C’était quand même une forte promesse de début de règne et en bonne phase avec les attentes du peuple. Plus rien ne serait effectivement comme avant entendait-on dire !

Cependant, les débuts de règne de Mba Chelmi semblaient timides. Bien que pétri de talents et d’expériences du monde diplomatique, il était peu connu du peuple ; En outre, il semblait âgé et vivait tranquillement sa retraite dorée dans sa ferme, entouré de ses 5 bœufs et 80 moutons entre autres. Comme dans un régime parlementaire, il ne semblait jouer qu’un rôle honorifique. A son corps défendant, on dit que dans les royaumes, le roi règne et les coutumes gouvernent. Toujours est-il que c’est Kouyaba Diza qui semblait le plus en vue, prenant des décisions spectaculaires, haranguant les foules, lâchant des mots chocs comme au beau temps de la révolution. Bref, il semblait faire ombrage au nouveau roi. Ce dernier, en vieux briscard, feint de tout encaisser. La traversée se faisait en toute sérénité. Les eaux semblaient claires et calmes. Seuls quelques petits remous étaient perceptibles mais pas de nature à entraver la traversée.

Hélas, cela fut de courte durée ! La réalité et la dureté de la gestion du trône, alimentées par les intérêts situationnels divergents se firent jour. Des profondeurs du fleuve, des gros poissons en hibernation, abasourdis par les évènements du 30 et 31 Octobres, commencèrent à remonter en surface pour explorer les nouvelles conditions de vie et les nouvelles opportunités pour leur survie politique. Ils provenaient en majeure partie du clan de l’épidaba et de ses alliés et avaient bénéficié de la complicité du PSR pendant les couvre-feux nocturnes pour se mettre à l’abri dans les profondeurs du fleuve. Les choses sérieuses commencèrent avec la prise de décision d’exhumation de Saint Thomas et de ses 12 apôtres à la cité éternelle de Dagnoen. Or certains de ceux qui avaient ôté ces 13 belles vies à la fleur de l’âge, un triste soir du 15 Octobre 1987 et qui les avaient enfouies à peine 40 centimètres sous terre, étaient toujours là, et en toute puissance parmi les PSR. Allaient-ils observer et rester indifférents à ce coup de pied dans la fourmilière qui risquait de les éclabousser ?

Dès lors, les choses commencèrent à se compliquer pour Couyaba Diza. Comment arrondir les angles, contenter tout le monde et s’en tirer à bon compte ? Il était à la place peu enviable de la sauve souris ; dentée pour les oiseaux et ailée pour les souris, suscitant la méfiance des deux côtés. Il lui fallait des talents d’équilibriste notoire pour tirer son épingle du jeu sans perdre ni dent, ni aile dans cette situation inconfortable. Acculé des deux côtés : d’un côté par les OSC pour que plus rien ne soit comme avant et de l’autre par les PSR pour que les intérêts et le statuquo soient maintenus, un choix cornélien devint vite indispensable. Il prit la courageuse décision de faire tomber l’échelle par laquelle il s’était haut perché et de scier même la branche sur laquelle il semblait assis. Le PSR sera dissout clama-t-il ! Pour joindre l’acte à la parole, il entreprit des affectations de certains gros bras des PSR. Ces derniers comprirent vite qu’il s’agissait en réalité d’un enterrement de première classe. Leur réaction ne se fit pas attendre. Le 30 décembre 2014, en plein conseil des notables, devant Mba Chelmi médusé et des notables ahuris et apeurés, des éléments du PSR amenèrent Couyaba Diza au camp Naaba Koom II de Kosyam et le sommèrent de s’expliquer sur l’histoire des primes non honorées et de l’affectation des gros bras du PSR. Pour le mettre sous pression maximale, sa démission fut même demandée. La tension monta d’un cran de même que la turbidité des eaux fluviales. Mba Chelmi mis en exergue ses talents de diplomate, colmata les brèches, et permis la poursuite de la traversée sans grands dommages. Mais, la hache de guerre étaient désormais déterrée entre Couyaba Diza et ses anciens complices et frères d’armes. De là, viendrait sans doute la principale difficulté de la traversée du fleuve.

La deuxième série du feuilleton n’a guère tardé, occasionnant une fois de plus, la montée des eaux troubles. En effet, le mercredi 4 février 2015, la tenue d’un conseil des notables a été à nouveau empêchée pas des éléments du PSR. Couyaba Diza n’aurait eu son salut qu’en se réfugiant chez le Mogho Naaba. Le bras de fer s’est encore raidi entre les anciens complices ! Finalement, le 13 juin 2015, Kouyaba Diza a annoncé qu’il ne dissoudrait pas le PSR, une reculade qui semblait consacrer la victoire du PSR. En réalité, il s’agissait d’une reculade pour mieux sauter. En effet des voix ne tardèrent pas à s’élever parmi les OSC pour réclamer la dissolution du PSR, qui, à dire vrai, n’avait pas bonne presse dans la mémoire collective du peuple du Sofa Kiburna. Certaines basses œuvres et pertes cruelles en vies humaines de ces trente dernières années avaient été mises à son compte et à moindre frais.

Soufflant et surfant sur la vague d’inimitié entre le peuple et le PSR, Couyaba Diza crut trouver l’arme fatale contre ses anciens complices, nouveaux ennemis jurés. Le bras de fer se raidit d’avantage lorsque, le dimanche 28 juin 2015, de retour d’une mission de Taïwan, Couyaba Diza passa par la Base aérienne 511 pour disait-on, échapper aux éléments du PSR qui voulaient l’arrêter. Le PSR comprit que les choses étaient vraiment sérieuses. Ce n’était jamais un bon signe d’être accusé de tentative d’arrestation d’un chef de retour de Taiwan. Le 18 Septembre 1989 en est la parfaite illustration. Les eaux du fleuve se troublèrent à nouveau et montèrent d’un cran. De gros poissons crurent leurs prières exaucées et le moment venu de se remettre en surface.

Pour Couyaba Diza, l’œuf ne saurait se vanter d’être plus fort que la poule au point de danser sur une pierre. On le fit bien voir. Le PSR et toute la grande muette semble-t-il, exigèrent de Mba Chelmi, le débarquement sans condition de Couyaba Diza et ses bras armés du gouvernement. La plus grande crise de la traversée s’installa au Sofa Kiburna. Mba Chelmi usa une fois de plus de ses talents et de son expérience de diplomate. Il eut la sagesse de recourir à l’arbitrage d’un collège de sages avant de trancher net en deux discours et deux décrets. Il se résolut à garder Couyaba Diza à son poste mais en le dépouillant de certains de ses pouvoirs. Mba Chelmi par contre, en est sorti très renforcé, par sa sagesse, sa diplomatie et mais aussi par ses nouvelles charges.

Sur le plan politique, l’épreuve de taille ayant entrainé la montée des eaux troubles est relative à la loi dite Chérif qui est une transposition de l’article 25 alinéa 4 de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. Cet article stipule que "les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent pas être autorisés à participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur Etat". Suite donc au projet de loi portant modification de la loi n°014-2001/AN du 03 juillet 2001 portant code électoral, la loi Chérif a été votée le 7 Avril 2015 par le Conseil National de Transition (CNT) à 75 voix pour, 10 contre et 3 abstentions. En son article 135 alinéa 4, elle stipule que "toutes les personnes ayant soutenu un changement anticonstitutionnel qui porte atteinte aux principes de l’alternance démocratique, notamment au principe de la limitation du nombre de mandats présidentiels ayant conduit à une insurrection ou à tout autre forme de soulèvement, sont inéligibles".

Il n’en fallait pas plus pour que tous ceux qui se sentaient morveux se mettent à se moucher. Il est trivial que cette loi frappait d’inéligibilité pour les élections à venir, tous ceux qui avaient aveuglement poussé et soutenu Naaba Laibsé dans sa mésaventure de modification de l’article 37. Or ces personnes s’étaient auto-exclues, du moins en ce qui concerne l’élection présidentielle par leur peur morbide, par leur silence complice et coupable en estimant que seul Naaba Laibsé était digne et apte pour la fonction suprême ! De facto, si ces gens connaissaient la honte et avaient un sens minimum de l’honneur et de dignité, ils se seraient abstenus de toute candidature pour l’élection présidentielle à venir. Hélas, certains sont nés après la honte ! En réalité, ils ne savaient plus rien faire d’autre que de s’accrocher et sucer à sang les mamelles flasques du royaume.

Sentant venir leur sevrage prochain, ils anticipèrent en demandant le recours à la cours de justice de la CEDAO qui joua à merveille à la Ponce Pilate en rendant sa décision définitive et sans appel du 13 juillet 2015 en estimant que la loi Chérif était "une violation du droit de libre participation aux élections". C’était oublier que Le Chérif avait plus d’un tour dans ses boubous blancs. Dès que la CEDEAO eut prononcé son verdict, Le Chérif procéda dès le 16 juillet 2015 au vote de la loi portant mise en accusation des dignitaires du régime déchu. Sur les dossiers pendants, la commission d’instruction de la Haute Cour de justice est en activité depuis le 4 Août 2015.

http://www.lefaso.net/spip.php?article66310


11/08/2015
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CNT : Une proposition de nouvelle Constitution soumise à la CRNR et au gouvernement

Le président du Conseil national de la Transition (CNT), Chériff Sy, est allé rendre une visite de « soutien, d’encouragement et d’accompagnement » à la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR). Ce fut surtout l’occasion pour le président Sy de remettre une proposition de nouvelle Constitution proclamant le passage à une cinquième République. C’était dans l’après-midi du jeudi 30 juillet 2015.

CNT : Une proposition de nouvelle Constitution soumise à la CRNR et au gouvernementC’est dans ses locaux au sein du siège du Conseil économique et social (CES) que le président de la CRNR, Mgr Paul Ouédraogo, entouré de ses collaborateurs, a reçu la délégation du CNT. Une délégation conduite par le président Chériff Sy.
Cette visite intervient à l’issue d’une tournée d’échanges que les députés ont eue avec les populations dans les treize régions du Burkina. Une tournée dont le fruit majeur se rapporte à une proposition de nouvelle Constitution induisant le passage à une cinquième République. Cette proposition est l’expression de ce que « le peuple burkinabè aspire à une nouvelle gouvernance, aspire à une nouvelle République ». C’est du moins, ce qu’a confié le président du CNT. Et le président de la CRNR dit en convenir, car les événements des 30 et 31 octobre 2014 doivent marquer un autre départ pour le peuple burkinabé.
A en croire Chériff Sy, la CRNR a même rédigé, elle aussi, un texte relatif au même objet, à savoir une nouvelle Constitution. Il lui (CRNR) reste maintenant, de l’avis de M. Sy, à fusionner les deux textes et d’en sortir un qui soit adopté comme nouvelle Constitution.

Le rapport de la CRNR attendu entre le 13 et le 15 août

Mais cette adoption, devra-t-elle intervenir avant ou après les élections d’octobre prochain ? Au CNT, l’on souhaite qu’elle intervienne maintenant, avant ces élections. Ce souhait, Chériff Sy le défend par le fait que « la présente période de transition offre au Burkina un contexte de neutralité institutionnelle et d’équilibre des pouvoirs pour opérer des réformes objectives, générales et impersonnelles. »
Et pour le président de la CRNRn

http://www.lefaso.net/spip.php?article66131


31/07/2015
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Gouvernement de Transition : Pas de vacances gouvernementales cette année

Contrairement à ce que laisse entendre une certaine opinion, le gouvernement de la transition n’ira pas en vacances cette année. C’est ce qu’a déclaré son porte-parole à l’issue du Conseil des ministres extraordinaire ce jeudi 30 juillet 2015. Conseil au cours duquel la dépénalisation des délits de presse a également été adoptée.

 

Gouvernement de Transition : Pas de vacances gouvernementales cette annéeLe gouvernement a coupé court aux ‘’rumeurs’’, pas de vacances gouvernementales cette année. Mieux, la période s’annonce studieuse. En plus des questions liées aux élections qui approchent à grands pas, le gouvernement tient à évacuer un certain nombre de dossiers importants. C’est en substance ce qui ressort des explications du porte-parole du gouvernement à l’issue du Conseil des ministres extraordinaire de ce jeudi 30 juillet. Le travail se poursuivra et les Conseils de ministres se tiendront comme d’habitude.
C’est certainement cet air studieux qui a prévalu au Conseil des ministres extraordinaire de ce jour, quand bien même celui hebdomadaire tenu mercredi 29 juillet a tiré jusqu’après 16 heures. « C’était simplement pour faire adopter un certain nombre de textes parce que, comme vous le savez, pour relire un certain nombre de réformes au niveau des ministères, ça prend beaucoup de temps. On s’est dit que si on allait les adopter en séance normale, avec tous les dossiers qu’on a, ça allait être difficile. C’est pourquoi on a consacré une session entière à toutes ces réformes au niveau des différents ministères », justifie Frédéric Nikiéma, ministre de la communication, porte-parole du gouvernement.
Il a également fait cas d’un certain nombre de dossiers importants adoptés par le Conseil des ministres au titre de son ministère. Il s’agit de trois textes relatifs à la presse écrite, la presse en ligne et à la communication audiovisuelle. Ces textes visent à renforcer le professionnalisme, assurer une plus grande libéralisation du secteur, protéger les personnalités, les individus et à maintenir l’ordre public et la sécurité, explique le ministre. http://www.lefaso.net/spip.php?article66130


31/07/2015
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Situation nationale : La présidence du Faso communique

Annoncé dans un premier temps pour le samedi 6 juillet, le message du président du Faso à propos de la situation nationale avait de nouveau été programmé pour hier, 9 juillet. Mais en début de soirée, des informations concordantes faisaient état de ce que les concertations du comité des sages (mis en place par Michel Kafando) avec les chefs militaires coinçaient. Finalement un « SMS » de la direction de la communication de la présidence du Faso annoncera le report du discours présidentiel. C’est tard dans la nuit que nous avons reçu ce communiqué de la même direction, sans qu’on ne sache si c’est cela le message à la nation du président Michel Kafando à propos de la crise que vit le pays depuis une dizaine de jours.

Situation nationale : La présidence du Faso communiqueA l’initiative de son Excellence Michel Kafando, Président du Faso, a été créé un Cadre de Concertation de Sages qui est un organe de médiation, ayant pour mission d’œuvrer, en tant que de besoin ou en temps de crise, au rapprochement des positions des acteurs politiques, militaires et civils.

A l’invitation du Président de la Transition, les membres du Cadre de Concertation de Sages se sont réunis pour la première fois et sous sa présidence, ce jour 09 juillet 2015, au Palais de Kosyam. Etaient également conviés à la rencontre Monsieur le Premier Ministre, Son Excellence Yacouba Isaac Zida, le Général Pingrenoma Zagré, Chef d’état-major général des armées, le Général de Brigade Gilbert Dienderé, le Lieutenant-Colonel Céleste Coulibaly, Chef de Corps du Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP).

Le Président du Faso a introduit la réunion en précisant les objectifs à atteindre, à savoir la décrispation de la tension sociale actuelle, la sauvegarde de la paix sociale à travers l’unité et la cohésion de l’Armée et la poursuite du processus de la transition vers des élections apaisées en octobre 2015.

Après avoir félicité le Président de la Transition pour son initiative et suite à de larges échanges de vues, le Cadre de Concertation de Sages formule les recommandations suivantes :

1. Toute recherche de solution aux différents problèmes que connait notre pays devra s’articuler autour de la recherche de l’intérêt général et de l’avenir paisible de nos populations ;
2. Le consensus social sur lequel est fondée la Transition doit être sauvegardé et consolidé surtout à trois mois des élections devant conduire le Burkina Faso au retour à une normalité républicaine ;
3. En vue d’une concertation approfondie, le Cadre de Concertation de Sages a convenu d’ouvrir l’écoute, dans les plus brefs délais, aux Organisations de la Société Civile (OSC), aux partis politiques et aux différents corps de l’Armée ;
4. Par rapport au statut du Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP), le Cadre de Concertation de Sages propose de garder le statu quo et de rechercher une solution définitive avec l’avènement de la normalité républicaine ;
5. Le Cadre de Concertation de Sages invite les Organisations de la Société Civile, les Militaires, les Partis Politiques, et l’ensemble des concitoyens et des concitoyennes burkinabè à faire preuve de retenue et de responsabilité pour donner à la Transition toutes les chances dont elle a besoin pour réussir dans l’intérêt général du peuple burkinabé. http://www.lefaso.net/spip.php?article65771


10/07/2015
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