ethnie-bf

ethnie-bf

religion


Coupe de l’aumônier de la paroisse St Augustin de Bissighin :

            Le Complexe scolaire les Elites s’adjuge le trophée

Les rideaux sont retombés sur la 3ème édition de la Coupe de l’aumônier de la paroisse Saint Augustin de Bissighin. La finale, intervenue dans l’après-midi de samedi, 13 février 2016 sur le terrain CFK de Kilwin s’est déroulée devant des responsables de la paroisse dont l’aumônier Père Marc Bandaogo, le Curé Basile Paré, la Sœur conseillère Rosalie Zongo et du parrain des élèves et étudiants de la paroisse, Dr Cyriaque Paré, fondateur de Lefaso.net. La finale qui a opposé les équipes du Lycée municipal de Sig-Noghin au Complexe scolaire les Elites (en jaune et rouge) a connu la victoire de la deuxième citée par un score de 3-2.

u-delà de l’esprit de compétition, c’est dans une ambiance de fête que les jeunes ont clos la 3ème édition de la coupe de l’aumônier de la paroisse St Augustin de Bissighin. Lancée il y a de cela un mois, l’édition 2016 de ce trophée a connu une grande affluence au niveau des établissements. Plus d’une vingtaine d’équipes ont croisé les crampons à l’issue de laquelle, les équipes du Lycée municipal de Sig-Noghin et le Complexe scolaire les Elites se sont hissées en finale. Ce soir-là donc, il fallait un vainqueur, et c’est le Complexe scolaire les Elites qui a démontré qu’il est aussi la crème fine du football dans la zone concernée par cette compétition.

C’est remontés à bloc que les deux finalistes ont été livrées à la partie par l’arbitre après que le parrain, accompagné des organisateurs, aient donné le coup d’envoi. Deux fois trente minutes, c’est le temps total imparti à cette rencontre. La détermination de chacun des camps à prendre le dessus se ressent dès les premières balles. Ce qui se traduit par l’ouverture du score dès la 5ème mn par le complexe scolaire les Elites. L’adversaire, surpris par ce but matinal et qui n’entend pas mordre le carreau, va multiplier les offensives et maintenir une pression. Un combat payant car, à la 10ème mn, les « marron » du Lycée municipal de Sig-Noghin vont obtenir l’égalisation suite à un coup de pied arrêté. L’équipe prend goût en corsant l’addition cinq minutes après, soit à la 15ème mn.
La pause intervient sur ce score de 2-1 en faveur du Lycée municipal de Sig-Noghin.

Occasion pour l’entraîneur du complexe scolaire les Elites de livrer les conseils pour un va-tout. Message reçu cinq sur cinq car, dès la reprise, le complexe scolaire les Elites va réussir l’égalisation avant de prendre le-devant une minute plus tard.

A 3 à 2, les deux équipes vont libérer les dernières énergies avec l’espoir pour l’une de revenir au score et pour l’autre, de maintenir la marque, à défaut de l’aggraver. Malgré les efforts, le score ne bougera pas jusqu’au coup de sifflet final du maître du jeu.

Le complexe scolaire les Elites remporte ainsi le trophée de la 3ème édition de la Coupe de l’aumônier de la paroisse St Augustin de Bissighin.

Pour l’aumônier, Père Marc Bandaogo, le niveau des matchs est satisfaisant et montre que dans les établissements, les professeurs d’EPS essaient de mettre l’accent sur les entraînements. Au-delà de l’objectif premier de créer un brassage, il a rappelé que sport et études font bon ménage ; le sport étant bien pour le mental et l’intellect. « Après avoir passé une journée intense de cours, c’est toujours intéressant de terminer par le sport qui permet de faire cette unité entre études et sport », invite-t-il.

http://lefaso.net/spip.php?article69683


17/02/2016
0 Poster un commentaire

Pèlerinage au sanctuaire notre Dame de Yagma : Les fidèles catholiques prient pour la situation nationale

Rendre grâce à Dieu pour son secours durant la crise qu’a traversé le Burkina Faso et confier la nouvelle année pastorale de la paroisse de notre dame de Kologh Naaba, telles sont les intentions qui ont réuni les pèlerins au sanctuaire notre Dame de Yagma. En effet en cette matinée du 4 octobre 2015, ils venus d’autres paroisses se joindre à ceux de Kologh Naaba pour louer le seigneur à travers une célébration eucharistique assurée par le Cardinal Philippe Ouédraogo. Ce pèlerinage a été placée sous le thème « communion fraternelle, miséricorde, paix ».

Pèlerinage au  sanctuaire notre Dame  de Yagma : Les fidèles catholiques prient pour la situation nationale Le sanctuaire notre dame de Yagma a grouillé de monde en cette matinée. Guides par les mêmes intentions de prière, les fidèles, très tôt le matin, ont convergé vers la Basilique mineure. Chaque année, la communauté paroissiale de Kologh Naaba se rassemble au pied de la colline de Yagma pour son pèlerinage annuel.

Mais cette année, en plus de célébrer cette fête paroissiale, les fidèles sont allés communier aux intentions de l’archevêque de Ouagadougou, qui sont de rendre grâce à Dieu pour son secours durant la crise qu’ a traversée le pays et continuer de prier pour la justice, la réconciliation et la paix et aussi pour toutes les victimes de cette crise, les défunts et les blessés.

« Après ce que nous avons vécu comme tragédie, tout le Burkina Faso était traumatisé. Dans notre élan de prière qui était quotidienne, nous avons voulu nous retrouver à Yagma auprès de la maman. Comme le dit les mossi, « quand un enfant a une maman, il ne lui manque jamais de la farine ». Nous sommes donc là pour qu’elle intercède pour nous. C’est Dieu le maître de l’histoire des peuples. Nous sommes venus prier le seigneur et lui dire merci par Marie ». Cette journée de prière vient couronner déjà les efforts effectués dans les communautés chrétiennes qui avaient l’habitude de prier pour le pays.

« Situation nouvelle tâche nouvelle »

Après la crise qui a éprouvé notre pays, et comme le souligne le Cardinal, des blessures, des fractures entre personnes entre groupes politiques sont notées. La situation politique a changé. A cet effet, Mgr Philippe Ouédraogo a déclaré, « à situation nouvelle tâche nouvelle », afin d’évoquer les nouvelles missions de construction de paix, de fraternité, de justice qui incombent non seulement aux autorités religieuses, politiques, et coutumières, mais aussi à la population burkinabè.

http://www.lefaso.net/spip.php?article67227


05/10/2015
0 Poster un commentaire

Fête de l’Assomption à Yagma : L’on a encore célébré la Vierge Marie

Une fois de plus, le sanctuaire Notre Dame de Yagma était plein comme un œuf à l’occasion de l’Assomption, la fête de l’élévation de la Vierge Marie en son corps et en son âme au ciel. Venus des quatre coins de Ouagadougou, les fidèles catholiques ont prié et chanté au cours de la célébration eucharistique assurée par Mgr Léopold Ouédraogo et placée sous le thème « Consacrés dans la miséricorde divine, avec Marie en famille, soyons témoins ». C’était ce samedi 15 août 2015.

Fête de l’Assomption à Yagma : L’on a encore célébré la Vierge MarieTrès tôt ce matin, peu avant 07 heures, les fidèles catholiques avaient pris le chemin de leur chapelle et église. Chacun se hâtait comme il pouvait, à pieds, à moto, en tricycle ou en voiture, pour pouvoir célébrer la solennité de celle qui est « bénie entre toutes les femmes » et qui, à la suite de son fils Jésus, fut accueillie dans la gloire de Dieu en son corps et en son âme. Pour l’Evêque auxiliaire Léopold Ouédraogo, « Marie n’a pas fui l’humanité pour aller se reposer avec les anges ». Dans son homélie, il nous a fait remarquer que la « mère de Dieu » n’a jamais abandonné ses enfants. Puisqu’elle est l’héritage que Jésus a laissé aux hommes, le pasteur du jour a invité les fidèles à l’accueillir dans leurs familles afin que celles- ci soient « des cellules vivantes de la miséricorde divine ».

« Sans les personnes consacrées, le monde court à sa perte »

La fête de l’Assomption représente donc, selon Mgr Léopold, « la proximité manifestée par Dieu aux hommes qu’il aime ». 2015 est l’année dédiée à la famille et aux personnes consacrées. Les fidèles ont prié pour ces dernières afin qu’elles soient fidèles à leurs engagements dans la prière et dans le témoignage de la charité. Ces personnes ont, comme le dit le Pape François 1er, « un don que Dieu fait aux hommes et à l’Eglise ». Pour Mgr Léopold Ouédraogo, leur vie est remplie « de silence, d’humilité, de prières et d’amour » et sans elles, « le monde court à sa perte ». Un appel a été également lancé aux familles pour qu’elles se baptisent selon la volonté de Dieu.
Actualité obligeant, les catholiques ont également prié pour la bonne réussite de la transition et pour la paix au Burkina Faso.

Procession mariale

L’un des piliers de la célébration de l’Assomption est la procession mariale. « Cette cérémonie n’est pas l’adoration de la statue de la Vierge Marie », a tenu à préciser l’Evêque auxiliaire. A tour de rôle, les congrégations féminines et masculines, les familles, les associations de spiritualité mariale et les prêtres accompagnés des groupes de la Miséricorde divine, ont porté la vierge à travers les louanges et prières. A chaque station, c’était l’euphorie générale. C’est cela la magie de Yagma. Et Gontran Somé ne voulait pas manquer la ferveur qui s’y dégage. Il confie avoir décliné des invitations venues de Dissin, commune réputée pour l’organisation de l’Assomption. Pour lui, le sanctuaire est un véritable lieu de retrouvailles et la fête pourrait se prolonger en toute convivialité avec les parents et amis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.lefaso.net/spip.php?article66403


19/08/2015
0 Poster un commentaire

Ordination sacerdotale dans les diocèses du Burkina

L’Eglise Famille de Dieu au Burkina a commencé la moisson des ouvriers pour le champ du Seigneur ce samedi 4 juillet. Dans certains diocèses l’ordination des prêtres est intervenue le matin comme c’est le cas à Kaya,à Nouna ou à Koupéla. Dans d’autres diocèses comme à Ouagadougou et à Bodo-Dioulasso, les célébrations ont eu lieu le soir.

Ordination sacerdotale dans les diocèses du Burkina Dans la cathédrale de l’Immaculée Conception de Ouagadougou, 14 diacres ont reçu l’ordre sacré du presbytérat, dont 9 diocésains et deux Pères Camilliens (ordres des serviteurs des malades) et deux Pères de la congrégation des Rédemptoristes. Tout au début de la célébration des ordinations,le cardinal a expliqué les dispositions canoniques de l’Eglise catholique qui lui permettent en tant que Père de l’Eglise diocésaine de Ouagadougou, de confier la présidence de l’eucharistie d’ordination à son auxiliaire. Mgr Léopold ordonne ainsi pour la première fois, des prêtres pour l’Eglise Famille diocésaine. Puis s’en sont suivies la présentation et l’attestation d’aptitude des candidats. L’évêque auxiliaire au début de son homélie a choisissant de s’adresser exclusivement aux ordinands, a joué sur les chiffres. Ainsi a-t-il a invité les 14 futurs prêtres à « rechercher le chemin de la perfection, comme le chiffre 14, le double de 7 qui est le symbole de la perfection ». Une telle perfection passe par l’offrande de leur propre vie en sacrifice saint et capable de plaire à Dieu. Les jeunes prêtres devront mettre au cœur de leur vie, la prière et l’annonce de l’évangile, et devront garder en vue la réponse à l’appel du pape à célébrer une année de la miséricorde. Comme tout prêtre de l’Eglise catholique, ils reçoivent de par leur ordination, la charge d’exercer cette mission de la miséricorde au milieu des hommes. « Priez leur demande Mgr Léopold, sans vous lasser, pour les hommes et les femmes qui vous seront confiés ». Le danger de l’activisme menace d’asservir tout missionnaire, et pour ne pas y tomber les 14 nouveaux prêtres travailleront à entretenir le souci de ne pas se laisser accaparer par les activités au point d’oublier leur mission première. « Les fidèles ne se trompent pas lorsqu’ils nous demandent de prier pour eux, déclare le président de la célébration aux jeunes ordinands »,car poursuit-il, « ils savent que lorsque nous invoquons le Seigneur pour eux, ils seront exaucés » avant de terminer, « ainsi, il ne convient pas de leur faire de fausses promesse ».
Certes comme les tous autres prêtres des autres diocèses, chacun est ordonné et incardiné dans un diocèse ou dans une communauté religieuse ou de vie apostolique, mais tout prêtre qui reçoit ce deuxième degré du sacerdoce, est envoyé pour tout le monde, et n’est point appelé pour rester à côté des siens.
Vivre ce qu’ils vont annoncer et travailler à l’unité de leur vie pour ne pas discréditer celle-ci, voilà l’engagement pris les élus de ce 4 juillet 2015, qui contempleront au quotidien, « l’exemple du bon serviteur venu pour servir et non pour être servi ». Mgr Léopold les a appelés à trouver la place et le temps pour tout le monde mais surtout pour les oubliés de la société. « Notre société nous pousse à succomber dans la tentation du pouvoir, de l’avoir et du plaisir, vous, travaillez à ne point être des pasteurs partisans de la tiédeur,prêts à profiter des « brebis grasses » et à mépriser les pauvres et les petits.

http://www.lefaso.net/spip.php?article65670


07/07/2015
0 Poster un commentaire

L’Eglise Famille de Dieu au Burkina prie pour le Pape.

Dans l’Eglise catholique, la solennité des apôtres Pierre et Paul rime avec prière et intercession en faveur du Saint-Père. Cette année, cette messe a été célébrée en anticipé le dimanche 28 juin dans toutes les paroisses du Burkina et du Niger. A Ouagadougou, c’est à la cathédrale de l’Immaculée Conception, que le Cardinal Philippe entouré de Mgr Séraphin ROUAMBA archevêque métropolitain de Koupéla, a présidé la messe à l’intention du Pape François.

L’Eglise Famille de Dieu au Burkina prie pour le Pape.Avant de partager sa méditation des textes du jour avec l’assemblée, le Cardinal a adressé un souhait cordial de bienvenu à tous ceux qui étaient à cette célébration. En l’absence du nouveau nonce apostolique, nouvellement ordonné évêque le 2 juin dernier à Milan en Italie, et qui sera au Burkina dans le mois d’août, Mgr Joseph FORO, le secrétaire et chargé d’affaire de la nonciature, est celui qui a eu l’initiative protocolaire, d’inviter le peuple de Dieu à cette messe. « La liturgie de ce treizième dimanche explique le Cardinal Philippe, nous ouvre à la richesse de l’écriture pour nous fortifier dans notre vie de foi ». Selon lui, les textes du jour inspirent de proclamer que l’homme a été créé par Dieu et est aimé par Lui, et celui-ci ne saurait se réjouir de voir l’homme mourir. « Nous sommes invités, partage-t-il, à marcher sur les pas de celui qui s’est dépouillé pour prendre notre humanité » comme le suggère la deuxième lecture de ce dimanche. Quant à l’évangile, commente toujours son Eminence le Cardinal Philipe, « le tableau de la guérison de la femme au contact du manteau de Jésus, puis la guérison de la jeune fille, sont deux récits qui établissent un lien entre foi et miracle ». Deux scènes évangéliques qui suscitent d’après le Cardinal Philippe, quelques questionnements chez les croyants. Cette question récurrente qui cherche à comprendre laquelle de la foi et du miracle, conditionne ou est conséquence de l’autre ? Pour sûr, selon le président de la célébration eucharistique, la parole de Dieu rappelle une vérité fondamentale, celle-ci que l’essentiel est la foi qui sauve, et non la guérison quelque importante qu’elle soit. La foi dont il est question se démarque de celle qui croit pouvoir faire une pression sur le Seigneur, pour attendre de Lui une quelconque grâce. Car « l’attitude du véritable croyant est celle de la Mère de Jésus, qui a su exclamer en réponse à l’ange, qu’il en soit ainsi selon ta parole ». Nous sommes donc invités à croire et à laisser Dieu mener et disposer de notre vie, au lieu de lui dessiner les courbes à suivre, ou de lui donner des ordres à exécuter.

Rôle du Pape dans l’église universelle

Le Cardinal Philippe a rappelé à l’assemblée, le rôle du pape qui se fonde sur la parole de Dieu. « Tu es Pierre et sur cette Pierre je bâtirai mon église » sont les paroles du Christ à l’endroit de saint Pierre. Le Pape remplit un rôle qui doit se comprendre en lien direct avec tous les autres évêques qui forment le collège épiscopal. Le Pape vicaire du Christ sur la terre, est chef de ce collège des évêques, chargé de garantir l’authenticité de la foi des chrétiens en conformité avec la foi des premiers chrétiens. Chaque évêque doit être en communion de foi avec le pape. Cette charge est d’un poids bien pesant et les demandes incessantes du Pape François pour que les chrétiens le portent en prière, le confirment bien. Le Saint-Père en a une vive conscience lui qui veut « promouvoir une Eglise servante et pauvre au service des pauvres ». En exhortant à revenir à l’évangile source de joie, le Pape veut renouveler l’Eglise pour qu’elle réponde de façon convenable, aux besoins pressants du monde en pleine mutation. Il veut une Eglise rayonnante qui communique au monde entier et à travers ses membres, la joie de l’évangile. Ce renouveau passe par un renouvellement de la pastorale de l’Eglise, appelée à être « la maison ouverte du Père » selon les mots mêmes du Saint-Père. Nul ne doute que c’est pour atteindre ce renouveau nécessaire, que le Pape a pris l’initiative de convoquer le synode de la famille, d’instaurer l’année de la vie consacrée, et d’annoncer l’année de la miséricorde à venir. Sa volonté, d’engager l’Eglise dans une dynamique de conversion pour qu’elle réalise dans ce monde son rôle de sacrement universel de salut, est bien évidente. La parution dernière de sa lettre encyclique « Laudato Si » sur la sauvegarde de la terre, « notre maison commune » en débordant le cadre de l’Eglise pour interpeler le monde entier à la protection de la maison commune, révèle la conscience que le Pape a de son rôle dans l’Eglise et dans le monde.

 

http://www.lefaso.net/spip.php?article65578


01/07/2015
0 Poster un commentaire